Depuis que j’ai découvert qu’on pouvait piner à tout va. Je pine sans cesse.
En gros, je désire, je pine !
Je suis touchée, je pine.
Je suis inspirée, je pine.
Je pine également par anticipation. Au cas où… Je sais que j’en tirerai le meilleur, à terme.
Je pourrais piner toute la journée. Mais la raison me freine. Sinon tu pines pour un rien et ça devient incohérent. C’est que piner, oui ! Mais une certaine logique s’impose.
Bien sûr tu peux piner n’importe comment. A tort et à travers. Tu peux également piner chez les autres.
Alors bon, quand je dis logique… Ca reste tout de même une action spontanée. Piner ne se réfléchit pas tant que ça. Mais bien piner c’est s’organiser un minimum.
A mon sens, bien piner ne signifie pas mélanger. Ou, si ! Mélanger mais tout en respectant un ordre.
Piner en ordre est plus efficace pour la suite. (Je me relis : « mélanger en respectant un ordre… Oui je suis gémeau ascendant balance ! Et quoi ? Ca dérange quelqu’un ?).
Piner, lorsqu’on débute, ce qui est mon cas, puisque je ne pine réellement que depuis hier après-midi… Oui ça m’a pris au boulot. Je peux dire, sans retenue, même si je culpabilise un chouill’ «c’est au bureau que j’ai piner piné (oui mon correcteur m’indique que piner au participe passé, c’est « é » pas « er » - la technologie et piner ne sont pas incompatibles, loin s’en faut) pour la première fois » !
Je disais donc, piner, au début, demande un peu d’attention pour pouvoir piner à peu près en ordre. Par la suite, je pense que je pinerai plus instinctivement, plus clairement et bien plus naturellement.
Je pinerai vite fait, entre deux dossiers, dans le train, en voiture, à un feu…
Bien équipée, je pourrai piner n’importe où.
Finalement je me rends compte qu’il va me falloir une certaine retenue. Je me connais, je vais piner compulsivement et je n’aimerai pas m’en dégouter.
J’aime trop piner et j’aimerai pouvoir piner aussi longtemps que possible.
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